A Montivilliers en 2008
Le 8 Février.
Retour de mission des étudiantes de l’IFSI et vernissage de leur exposition.
A l’AMISC, les étudiantes ont présenté leur mission effectuée dans le cadre de leur stage de 2° année.
Du 31 mars au 18 avril.
Exposition de photos à l’AMISC et vente d’artisanat.
Pourquoi une journée de l’eau ?
Historique de la Journée mondiale de l’eau
L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 une résolution qui déclara le 22 mars de chaque année « Journée mondiale de l’eau », à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED).
Cette résolution invitait les États à consacrer ce jour selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en ouvre des recommandations d’Action 21.
Depuis 2002, Notre association a décidé de participer à cette action en vendant de l’eau pour financer ses projets dans le domaine de l’hydraulique.
Cette année ont été organisées des actions et des expositions à la bibliothèque Condorcet de Montivilliers
ainsi que des animations et des ventes d’eau dans plusieurs écoles.
Journée Mondiale de l’eau 2007. Faire Face à la Pénurie.
« La Journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, a pour thème en 2007 « Faire face à la pénurie d’eau ».
Le thème de cette année fait ressortir l’importance croissante de la pénurie d’eau dans le monde et la nécessité de renforcer l’intégration et la coopération afin d’assurer une gestion durable, efficace et équitable de ressources hydriques rares, que ce soit localement ou à l’échelle internationale.
Lorsqu’on s’occupe des ressources hydriques limitées, il est indispensable de prendre en compte les considérations d’équité et de droits et les éléments d’ordre culturel et éthique.
Qu’il s’agisse des déséquilibres entre les disponibilités et la demande, de la dégradation de la qualité des eaux souterraines et des eaux de surface, de la concurrence intersectorielle, des différends interrégionaux et internationaux, la question centrale est de savoir comment faire face à la pénurie d’eau.
Le thème a été choisi par tous les membres d’ONU-Eau à la Semaine mondiale de l’eau, qui s’est tenue à Stockholm en août 2006.
La FAO assure, pour la célébration de la Journée mondiale de l’eau 2007, la coordination pour l’ensemble des institutions et programmes des Nations Unies qui sont membres d’ONU-Eau.
Elle est aidée en cela par le Secrétariat d’ONU-Eau, qui est installé au Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies à New York et qui fait office de point de contact au sein du système des Nations Unies pour les questions relatives à l’eau douce.
On trouvera sur les sites d’ONU-Eau et de la Décennie internationale d’action – L’eau, source de vie – les informations les plus récentes sur les programmes de l’ONU relatifs à l’eau douce. »
Source « Média Terre » par NYENGUE BAHANAK ISAAC YVES le 20/02/2007
Nos journées de l’eau depuis 2002
Rapport financier des journées de l’eau
Années |
Dépenses |
Recettes |
Excédent |
2002 |
131€ |
1628€ |
1497€ |
2003 |
197€ |
1903€ |
1706€ |
2004 |
121€ |
2161€ |
2040€ |
2005 |
108€ |
1568€ |
1460€ |
2006 |
142€ |
2305€ |
2163€ |
2007 |
53€ |
1688€ |
1635€ |
TOTAL |
754€ |
11257€ |
10502€ |
Projets réalisés grâce aux recettes des journées de l’eau et aux subventions du Conseil Général.
Années | Maintenance des forages, formation, outillage. |
Forage de Tibtenga Foulbé. | Château d’eau, alimentation de l’aire sanitaire. |
2003 | 1028 euros | ||
2004 | 517 euros | ||
2005 | 1356 euros | 6258 euros | |
2006-2007 | 4172 euros | 17031 euros | |
TOTAL | 2901 euros | 10430 euros | 17031 euros |
En 2008 et 2009,
avec l’ONG SOS Sahel, notre projet « Eau et Assainissement » soutenu par de nombreux partenaires.
Le 27 septembre.
Rencontre des comités de jumelage du BAM
à Montivilliers
Cette seconde rencontre des comités de jumelage de l’année 2008 se déroule à Montivilliers. Mr le Maire de Montivilliers accueille les participants en début de matinée avec Mme PELOTTE, Présidente de l’Association Montivilliers Nasséré, et les invite à la visite guidée de l’abbaye de Montivilliers.
C’est dans la salle du réfectoire de l’abbaye que se déroule la réunion organisée l’après-midi.
Compte rendu de la réunion. Ordre du JOUR :
- Compte rendu de la réunion du 15 septembre 2008 des cadres de concertation NORD /SUD
- Rencontre opérateur
- Présentation des projets :
- MAQUIS BEBES par Montivilliers Nasséré,
- PLUMPYNUT et Spiruline,
- MADEFON par TORA COUR DE CAUX
- La crise économique au Burkina Faso
- Commission touristique et culturelle
- Courrier de Mr Alain PATRIZIO
- Projet Eau et assainissement de SOS SAHEL
Mme PELOTTE, présidente de l’Association MONTIVILLIERS/NASSERE organisant cette rencontre remercie les participants de leur présence et présente Mr BELLIERE, adjoint au maire nouvellement élu et membre de droit de l’Association. Mr BELLIERE ouvre la rencontre par un discours de bienvenue à tous les participants.
Un tour de table permet à chacun de se présenter.
- 1 – Bilan de Fonctionnement des cadres de concertation Nord/Sud : Mme PELOTTE rappelle les résultats des élections des 3 collèges du cadre de concertation Nord :
- Département : Mr F. GUEGAN
- Maire : Mr M. JEANNE
- Comités de jumelage : Mr M. FOUCAULT
De l’avis des élus, il est souhaitable que, pour les déplacements des membres du cadre de concertation Nord, le Conseil Général prenne en charge les déplacements des 3 représentants élus, dont Mr FOUCAULT. Dans le cas contraire, c’est Mr FOUCAULT qui les supporterait ou, plutôt, les comités de jumelage. Les remarques et propositions du cadre de concertation sud ont déconcerté nombre de comités. Les allers-retours des dossiers entre les 2 cadres de concertation ralentissent les actions. SOS SAHEL gère 50 000 euros par an pendant 4 ans pour le Conseil Général.
Est-ce que les associations apparaîtront encore comme financeurs de tel ou tel projet ?
Le Conseil Général demandera t’il de l’argent aux associations sur leurs fonds propres ?
- 2– Visite opérateur de KONGOUSSI le 2 Octobre 2008 Fleur FERRY souhaite qu’on lui adresse les questions avant la réunion. Peut-on les faire ensemble ? 1ére question : Financement. Comment la dotation (enveloppe du CG) va-t-elle être répartie ? 2ème question : Rôle des maires du Bam ? Ont-ils eu quelque chose à dire ou les décisions ont-elles été prises par des instances supérieures ? 3ème question : Rôle de SOS SAHEL ? 4émequestion : Comment les 2 cadres de concertation envisagent-ils 2009 ? 5ème question : Classification Budgétaire sur le fonctionnement pour 2009. Un délai est demandé pour le dépôt des dossiers pour se donner le temps de s’organiser à chaque retour de mission. Il serait bon que Mr Foucault puisse assister à la réunion de répartition des fonds du Conseil Général, en tant que témoin.
- 3 – Présentation des Actions :
- – Maquis Bébés (Diaporama de Sylvie Antoine et Commentaires de Mme P.PELOTTE sur les 4 maquis autour de Nasséré). Rappelons que ces maquis interviennent à titre préventif pour les enfants de 6 mois à 2 ans, sevrés mais ne pouvant manger le plat familial. Dans les maquis bébés, les bouillies sont préparées en commun et consommées sur place par les enfants. En complément de la farine MISOLA, des bouillies locales peuvent être préparées.
- – Evocation du Plumpynut Cette barre enrichie est destinée aux cas de dénutrition sévère. L’unité de production Nutriset rencontre des difficultés dans sa mise en place, l’UNICEF n’ayant pas avalisé toutes les unités de production. Nutriset n’a pas pu franchiser l’unité créée avec Burkina 76. L’unité fonctionnera donc avec le soutien de Nutriset mais sans certification, et les barres ne seront distribuées que dans une certaine catégorie de CREN (LOCADES). L’UNICEF financera, dans ces conditions. La production est ralentie par des blocages douaniers.
- -Spiruline : Elle est obtenue à partir de la culture d’une algue riche en protéines, nutritive dans de l’eau en mouvement. Le comité de Bolbec travaille sur un projet en collaboration avec le Rotary et un pharmacien de Bolbec. Un centre de production existe à Koudougou. Discussion sur l’utilisation de ce produit. Les avis sont partagés quant à son efficacité dans le domaine de l’alimentaire concernant la renutrition. La spiruline perdrait 80 % de ses protéines après transformation.
- – Présentation de la MADEFON par Tora Cour de Caux L’association Tora Cour de Caux soutient la scolarité des enfants de Tora, un village de Nasséré, et parraine ceux qui poursuivent des études après le CM2 depuis 3 ans. L’association a mené une réflexion sur le devenir des jeunes qui quittent le circuit scolaire après le CM2. Après l’abandon d’un premier projet de création de Maison Familiale Rurale, une étude de milieu a permis de constater qu’il existait déjà une offre importante de formations sur la commune de Nasséré et que le problème était plutôt de les harmoniser et de les valoriser. L’association Tora Cour de Caux a alors envisagé de créer une structure pour l’ensemble de la commune de Nasséré, qui permette de rationaliser les formations, de fournir des formations diplômantes pour les jeunes, permette de développer les activités génératrices de revenus, améliore la formation des agriculteurs, commerçants et artisans. Le service d’alphabétisation de la DEPEBA a signalé une association d’alphabétisation, RAFOD, qui intervenait sur Nasséré. Le président de RAFOD a été mandaté pour faire l’étude de faisabilité de la structure MADEFON (Maison d’Appui au Développement Economique et à la Formation de la commune de Nasséré), puis lancer la structure en créant une association, un bureau exécutif et embaucher un directeur. Pour soutenir ce projet, une nouvelle association a été créée en collaboration avec Montivilliers/Nasséré : l’association des amis de la MADEFON, le tout faisant partie d’un projet plus vaste et coordonné avec Montivilliers. Il reste l’entretien d’embauche pour la nomination du futur directeur. La MADEFON pourra aussi être intermédiaire entre ONG et locaux pour le financement des formations. Un résultat économique important est attendu de cette structure. Les formés verseront une partie de leur bénéfice à la MADEFON. La MADEFON peut intéresser les autres communes du BAM, car à chaque montage de formation, d’autres jeunes pourront participer. Un dortoir sera disponible.
Une suggestion : le projet pourrait devenir, avec l’accord de Tora et des 9 maires, provincial, pour bénéficier d’une aide départementale plus importante.
- 4 – Crise Economique du BURKINA : Les prix ont explosés dans la province du BAM surtout à Nasséré et dans les villages situés au Nord par rapport à Kongoussi. Bolbec a financé 150 sacs de Mil, donnés ou vendus à bas prix (peermettant le rachat de 37 sacs). Question : Ne peut-on se mettre ensemble pour acheter des sacs au prix social une année de disette avec un fonctionnement commun ? L’ensemble des participants approuvent cette proposition et promettent d’y réfléchir. La FAO a aidé le Bam à partir de mars 2008. Il conviendrait de relancer les banques de céréales, mais aussi relancer la culture vivrière, les replantation, le Zaï… (en lien avec Afrique Verte).
- 5 – Commission Touristique et Culturelle : 2 réunions ont eu lieu :
- – La 1ère le 6 mai à Harfleur
- – La seconde en juin à Yvetot
A) Touristique Questions :
- Comment s’organiser ?
- Pour quoi faire ? S’agit-il de tourisme solidaire ? Circuit ? Comment ?
Les points de vue des différents comités divergent entre les comités proches de Kongoussi, plus pour un tourisme traditionnel, et d’autres partisans d’un tourisme culturel en milieu rural. Faut-il faire venir un touriste lambda ou un touriste sélectionné, averti ? Des circuits pourraient voir le jour (Palais des chefferies.). Inoussa Sawadogo, président de la radio locale est connaisseur de la culture du Bam. Nous pourrions créer avec lui un film qui serait présenté dans toutes nos communes, réalisé par un Burkinabè.
B) Culturel
Ce volet paraît plus aisé à mettre en ouvre : Mutualiser les venues de groupes, savoir à l’avance les dates d’arrivée des participants. Programme culturel riche pour exemple :
Ballet Burkinabé le 4 décembre « la Foudre » à PETIT -QUEVILLY
- 6- Courrier de Mr Alain PATRIZIO Réponse à donner pour les entrées au SIAO fin octobre, début Novembre. Propose une rencontre avec Mr l’Ambassadeur Position des uns et des autres suivant nos besoins en fonction des projets.
- 7 – Projet Eau et Assainissement de SOS SAHEL Il sera étendu à toute la province du Bam. L’association Montivilliers-Nasséré en a été le pilote. Le projet est en cours de réalisation : les latrines familiales sont terminées.
Une réunion de Pilotage aura lieu fin octobre avec SOS SAHEL
La manifestation se termine par des félicitations et des chaleureux remerciements des participants adressés à Mme Pélotte pour l’organisation de cette rencontre.
Ils ont tout particulièrement apprécié la visite guidée de l’abbaye programmée durant la matinée.
Reste à définir la date et le lieu de la prochaine rencontre en 2009, fin mai : Barentin, Canteleu, Harfleur, Bolbec, Yvetot. Un participant propose Canteleu !